BD – PROMÉTHÉE #1, de Bec

Ah ça, visuellement, rien à  redire. Les planches de Bec sont détaillées à  l’extrême, les doubles pages d’illustrations mémorables et la mise en couleur particulièrement soignée. Les allergiques à  l’ultraréalisme risquent de tiquer, mais on reste tout de même loin du photoréalisme de Jean-Michel Ponzio. Non, le vrai problème de Prométhée, c’est pour le moment son scénario. Si l’aspect fantastique et mythologique est très prenant, impossible de se faire une idée précise sur l’histoire à  la fin de ce premier tome. C’est à  la fois frustrant et déconcertant, vu le nombre de pistes lancées – conquistadors, arrêt des pendules à  13 h 13 en 2019, disparition d’une navette spatiale – sans qu’aucune ne soit vraiment approfondie dans le premier volet.
En deux mots : Attendons la suite
De Christophe Bec aux éditions Soleil – 48 pages – 12,90 €

  1. Une BD très réussie. Grandes cases détaillées et comme d’habitude très soignées. Vraiment une réussite visuelle ! Une histoire très prenante quoique frustrante comme tout le monde l’aura noté … Le scénario parfois difficile à  suivre laisse parfois déconcerté.
    Alors j’attends avec impatience la suite !
    Il y a quand même quelque chose qui me chiffonne … p 32. La planche se déroule aux Etats-Unis. Hors la voiture a une plaque d’immatriculation française … pourquoi ? A par ça et quelques autres détails, j’ai beaucoup aimé, un vrai plaisir de lire cette BD … toujours trop rare !

    Une date pour le second opus ?

  2. Moi j’ai beaucoup apprécié ce tome que je viens d’achter aujourd’hui. Dessins sublimes ! C’est vrai que le scnario est un peu frustrant car on comprend pas ce qui se passe entièrement, mais le mystère est prenant !
    Le personnage de la psychiatre est excellent, j’espère la revoir encore !
    Bon boulot !

  3. Nous ne sommes pas dans le cadre d’un one-shot, là  j’aurais imposé le 90 pages, mais d’une série d’au moins 6 tomes, et là , en effet, économiquement, ce n’est plus jouable pour l’éditeur.
    L’album est vendu moins de 13 Euros, ce qui est loin d’être le case des one-shots Futuropolis par exemple que Zed semble si prompt à  défendre.

  4. Ah ben voilà … on coupe un album en deux pour faire plaisir à  l’éditeur… et notre portefeuille, quelqu’un peut le multiplier ? par 10 ce serait bien merci… moi je dis, les one shot, y a que ça de vrai !

  5. Amis de WarTmag, une petite note pour me justifier, non pas que je n’assume pas ce tome 1 d’ouverture tel quel, mais pour expliquer la petite histoire de cet album.
    A l’origine, ce tome 1 devait comporter 68 pages (il allait donc plus loin dans l’histoire et aurait été sens doute un peu moins frustrant, j’en conviens) mais finalement, je me suis rendu compte qu’il m’en faudrait 20 de plus pour pouvoir offrir quelques grande cases notamment et qui semblent appréciées. Mais là , je savais qu’imposer un 90 pages auprès de mon éditeur serait impossible. Aussi, après une période de doutes, j’ai pris le décision de couper ce tome 1 en deux, de remonter le premier tome en 46 pages afin qu’il se tienne tout de même, et de me laisser 46 pages de plus, soit le futur tome 2 intitulé « Blue Beam Project » pour aller jusqu’au bout – avec l’espace et la place que cela méritait – de ce qui était originellement mon tome 1.
    J’essaie d’avancer au mieux et au plus vite sur ce tome 2 pour que l’écart soit le plus resseré possible, et ainsi offrir rapidemment, en deux albums, mon tome 1 originel !

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