Premier bilan : la fête n’est pas là 

Si cette édition du festival a été beaucoup plus fréquentée durant le week-end, on a bien du mal à  partager l’enthousiasme affiché par le bilan officiel du FIBD.
Là  où les organisateurs avancent « une affluence record, tant sur le Salon des Editeurs que dans le centre-ville d’Angoulême », nous avons plutôt constaté l’inverse, avec un centre très calme, sauf le dimanche, et un site de Montauzier très inégal, avec de nombreux bouchons davantage causés par la configuration des gros stands que par une foule dense et soutenue.
Mais ce n’est rien comparé au manque de commodités trés remarqué comme l’absence de distributeurs de pognon sur le site, ou le chauffage trés étouffant, idéal pour ramener une gastro à  la maison.
Indéniablement, le grand espace demandé par les éditeurs et transposé sur le site de Montauzier fait perdre beaucoup de son charme au festival, privant le centre-ville de ses bulles.

Mais n’oublions pas les succès, à  savoir un système de navette qui aura finalement tenu bon aux heures de pointe (nous n’avons pas rencontré de problèmes le samedi par exemple), ainsi qu’une offre culturelle dense et variée via les nombreuses expositions proposées en in ou en off, dont nous vous rendrons compte dans les prochains jours.
Une maigre consolation, car au bout du compte, c’est un manque de festivité qui marque cette édition tant du côté des visiteurs que des exposants qui tous semblaient attendre un déclic qui à  l’évidence n’était pas pour cette année.