Astérix aux Jeux olympiques, un film catastrophix ?

La presse n’y va pas de main morte. Astérix aux Jeux olympique, adapté de la bande dessinée du même nom, réalisée par Albert Uderzo et René Goscinny, se fait rincer par la plupart des critiques qui n’y voient qu’une débauche d’effets spéciaux, de guest-stars et de peoples. Pour la presse, le scénario n’a pas été inclus au budget impérial de 78 millions d’euros, qui fait du long métrage de Thomas Langmann et Frédéric Forestier, le film le plus cher de l’histoire du cinéma français.

Très attendu, Asterix et Obélix aux Jeux olympiques semble souffrir du même syndrome que les Bronzés 3, à  savoir surenchère à  tous les niveaux, sauf celui du script. Un sentiment partagé par la majeure partie des spectateurs à  la sortie des salles, déçus par un Astérix effacé au profit d’un Benoît Poelvoorde omniscient. Pour le coup, l’acteur belge éclatant dans Podium ne mentait pas dans le premier teaser du film : « c’est Brutus aux Jeux olympiques » !