Dès les premières pages, ça commence fort. Le Tueur reprend du service et a pour cible Raymond Domenech, au lendemain de l’incroyable Serbie – France. Bon, en vérité, la deuxième partie de ce nouveau triptyque consacré à un des personnages les plus ambigus de la BD ne se passe pas exactement comme ça. Pis, le tueur d’habitude peu avare en bastos n’en colle pas une seule dans cet album. La première fois en 7 tomes ! Ici, il se retrouve au centre d’une opération sur laquelle il n’a aucun contrôle, et va devoir jouer sur plusieurs tableaux pour s’en sortir. Si le parti pris est intéressant, il n’est pas assez solide pour donner un coup de neuf à la série qui semble tourner en rond. Une pensée aussi pour la scène d’action finale, remplie d’effets spéciaux graphiques peu réussis qui donnent le sentiment d’être tombé sur un ouvrage défectueux. Les mêmes effets étaient présent dès les premiers tomes en petite quantité, ce qui passait beaucoup mieux.
En deux mots : Le tueur ne tue plus
De Luc Jacamon et Matz, aux éditions Casterman – 56 pages – 10,40 €