Comme Largo Winch, Micha est un jeune garçon très très riche. Comme Largo Winch, son père – et toute sa famille en fait – se fait zigouiller par un malotru. Pour échapper au même destin, le golden boy va devoir se mettre au vert avec son garde du corps, et préparer sa vengeance. Si l’éditeur de l’album a joué lui aussi la carte du Largo Winch-like, on ne peut pas dire que ce premier tome soit à la hauteur de celui de Francq et Van Hamme. Mais même si on occulte cette comparaison, Milan K. ne casse pas trois pattes à un canard. Peut-être que le tome manque de densité, ainsi que d’émotion. Curieusement, on n’arrive pas à être triste pour le héros quand il apprend la mort de sa famille et les enjeux nouveaux levés en fin d’album peinent à nous allécher pour la suite.
En deux mots : Largo russe
De Corentin et Sam Timel, aux Humanos – 56 pages – 10,95 €