Sans être une pure suite à Raiju, Raiden prolonge son univers en développant un nouveau pan de la mythologie asiatique. En gros, le héros à tête de chat, lassé par ses pouvoirs, se coupe la queue et transforme sans le vouloir sa charmante sœur en saloperie démoniaque. Théâtre d’esprits ou de dieux facétieux – on ne sait pas trop qui est qui, le scénariste s’en explique dans une note explicative passionnante en fin de livre –, Raiden est toujours aussi surprenant visuellement, mais offre une lecture d’une fluidité exemplaire en plus d’être agréable et farci de trouvailles visuelles.
En deux mots : Mortel combat
De Loïc Sécheresse et Stéphane Melchior-Durand, chez Gallimard-Bayou – 110 pages – 16 €