Philippe de Valcourt est un con. Le genre de méchant pétri de clichés qu’on déteste en plus de ne pas pouvoir l’encadrer. Gourmand de pouvoir, le malfaisant va tout faire pour hériter de son père, quitte à l’aider à mourir et à se débarrasser du moindre gêneur, dont Jolanne (la future Rani), sa demi-sœur qui devait empocher la plupart des biens de valeur. Assez peu passionnant, le scénario offre tout ce qu’il faut de scènes racoleuses – ça commence page 6 avec une scène lesbienne qui s’arrête inévitablement sur une paire de seins qui pointent autant que le mont Everest – et de moments invraisemblables comme la mort de la mère de Laure, future épouse de Valmont, que l’odieux a aidé à mourir et qui justifie ça auprès de la fille style “c’était un accident, c’est la fatalité et la bourgeoise de répondre « ou… oui… ». Top crédible.
En deux mots : Raniania
De Jean Van Hamme, Francis Vallès, Alcante, chez Le Lombard – 46 pages – 13,50 €