Alors que le premier tome d’Ikigami présentait une histoire forte et originale, cette suite reprend le même système de récits courts où des personnages reçoivent leur préavis de mort, laissant moins de 24 heures à vivre. Ce sont les jeunes de 18 à 24 ans qui sont touchés par ce procédé de régulation un brin facho, cautionné et entretenu par une administration inhumaine. Le problème, c’est qu’on n’en apprend pas plus sur les rouages du système. Pis, le héros qui distribue les Ikigami semble ne pas bouger de sa torpeur et poursuit sa basse besogne sans mijoter la moindre révolte. Ceux qui attendaient une évolution de la trame de fond vont être déçus, ce tome, en plus d’être moins violent que le premier, se contente de reprendre les mêmes ingrédients sans rien trop changer.
En deux mots : Tome 1 bis
De Motoro Mase aux éditions Asuka – 224 pages – 8,50 €