Auteur rare, Fabrice Lebeault a toujours su développer ses récits autour d’univers référencés et oniriques. Avec Le Mangeur d’histoires, le dessinateur de la série Horologiom ne déroge pas à la règle et plonge le lecteur au début du siècle dernier dans une époque où les feuilletons rocambolesques avaient la part belle dans les différents quotidiens. Jouant sur le questionnement entre les personnages de fictions et ses créateurs, Lebeault signe un récit élégant, plein de malice et rehaussé par les couleurs d’Albertine Ralenti. Publié dans un petit format agréable, le tout se voit enrichi du dossier de présentation envoyé par l’auteur à son éditeur, comme pour une meilleure mise en abîme.
En deux mots : Fin gourmet
De Fabrice Lebeault, aux éditions Dupuis – 78 pages – 15 €