Sans révolutionner la BD d’aventure, Le Scorpion fait partie de ces séries au souffle épique incontestable. Avec ce nouveau cycle, les auteurs introduisent l’ex-femme du pilleur de tombes, une intrigante, qui cannibalise presque tout le tome à elle seule. À part cela, peu de mouvements. Trebaldi est toujours pape, certains personnages aperçus dès le premier épisode prennent de l’importance et de l’épaisseur. Bref, comme dans toute série d’aventure à grand spectacle, l’enjeu importe assez peu et on prend toujours autant de plaisir à suivre ce récit de cape et d’épée très hollywoodien.
En deux mots : Scorpion et mante religieuse
De Desberg & Marini, aux éditions Dargaud – 48 pages – 10,40 €