Qu’on ne se méprenne pas, Le Souffle du vent n’est pas un album honteux d’un point de vue graphique, ou au scénario merdique au point qu’on en rigole. Seulement, cette adaptation en BD d’un spectacle qui trouve tout son intérêt dans les chorégraphies nous paraît aussi gracieuse qu’un George Frêche une veille d’élection. Les combats n’ont rien d’impressionnant et l’univers parallèle fantasy dans lequel est plongée l’héroïne est d’un kitch limite grotesque qui rappelle les BD du genre des années 80. Non, définitivement, les commandes d’adaptations en BD ne sont pas toujours de très bonnes idées.
En deux mots : Brise touch & fresh
De Corbeyran, Grun, Anière, Le Breton, chez 12 bis – 56 pages – 13 € – le 22 avril en librairie.