Sur le papier, MKM avait tout pour être génial : format manga bon marché, densité des planches, exercice de style entre Mathieu Sapin et Frantico qui dessinent successivement des séquences en improvisant, après une amorce autobiographique au festival de Lisbonne. Hélas, les gags se font rares, les situations parfois iconoclastes laissent de marbre et l’ennui s’installe drôlement vite passé les 50 premières pages. Si MKM déçoit beaucoup, son concept, sur le fond comme sur la forme, reste une superbe idée qu’on espère retrouver au sein de la collection Shampooing.
En deux mots : Salut les musclés
De Mathieu Sapin, Frantico et Lewis Trondheim, chez Delcourt – 189 pages – 8,95 €