La participation de Lidwine au story-board n’y aura rien fait, Plus belle la vie en BD n’est pas une œuvre convaincante. Alors, on pourra nous accuser de taper sur cette adaptation à dessein, mais c’est mérité. Bien que réservé aux initiés de la série, le scénario met en scène 3 personnages inédits, Nadèle, Honorine et Lilou, qui apparaissent dans le quartier un peu par magie, ce qui va surprendre les amateurs du feuilleton. À part cette surprise, le récit qui tourne autour de la recherche d’une jeune femme par des tueurs se laisse lire, sans plus, et nous paraît un peu brouillé par un final nunuche plutôt éloigné du show. Mais c’est côté dessin que tout se gâte. Loin de la précision d’un Génétiks ou Complexe du chimpanzé, les têtes de personnages réalisées d’après photo par Ponzio sont parfois ratées – on sent que l’auteur a improvisé des angles, quand d’autres incrustations sont carrément hilarantes, telle une case où le visage de Blanche semble monté sur le corps d’un videur.
En deux mots : Conversion ratée
De Jean-Michel Ponzio et Janhel aux éditions Glénat – 48 pages – 9,40 €