Avec un golden boy immature – ne travaillant jamais – découvrant l’existence d’un fils de 13 ans atteint de progeria, une maladie génétique rare accélérant inéluctablement le vieillissement, le scénariste Alcante posait les bases d’un récit prédestiné aux situations riches en émotion. Sous le trait tout en retenue de Fanny Montgermont, cette bande dessinée se révèle pavée de bonnes intentions, mais ne surprend jamais. Avec ses dialogues sommaires, l’histoire enfile les séquences incontournables pour un final annoncé depuis le début. À conseiller aux amateurs de téléfilms du dimanche après-midi.
En deux mots: Pré Visible
De Alcante & Montgermont aux éditions du Dupuis – 88 pages – 15 €