Vous pensiez qu’enterrer une vie de garçon sur une île a priori paradisiaque était une bonne idée ? Perduuu. Sitôt arrivés sur leur caillou, la bande d’amis parisiens est peu à peu délestée d’une partie de ses membres, retrouvés morts de chez morts. Un peu comme dans Rocher Rouge, on passe du paradis à l’enfer, mais le fond de l’histoire se montre plus dense, plus complexe, et brouille les pistes, à cheval entre série B et chronique sociale. Graphiquement, les planches noir et blanc contribuent à installer une ambiance oppressante. À ce titre, les scènes sous la pluie sont magnifiques, mais ne suffisent pas à transformer un moment de lecture sympa en voyage inoubliable, la faute peut-être à un casting de personnages moyennement attachants.
En deux mots : Vacances mortelles
De Philippe Nicloux et Mkdeville, chez Les Enfants Rouges – 212 pages – 18 €