Disparitions : la nouvelle saga Glénat, adaptée d’un feuilleton TV

C’est un comble !  Le tome 1 de Disparitions sort avant la diffusion du premier épisode de la série télé dont il est tiré ! Avec l’aide de Didier Convard, l’écrivain Jacques Mazeau se charge de l’adaptation BD de sa saga télévisée, elle-même issue d’un de ses romans. Découpée en douze épisodes de 52 minutes, le lancement de Disparitions est prévu le samedi 1er novembre en prime time sur France 3. Pierre Wachs, un des dessinateurs du Triangle Secret, s’occupe de la mise en image du tome 1 à  paraître le 22 octobre. La suite est attendue en novembre, avec Ersel au dessin.

D’ores et déjà  promise à  un beau succès puisqu’elle se passe à  Toulouse, plus belle ville de l’univers intersidéral, cette nouvelle saga s’installe dans un cadre universitaire, propice aux expériences psychologiques. La police s’affaire à  résoudre le mystère autour de la mort d’une femme dont la dépouille a été retrouvée mise en scène dans une grotte, selon un rituel chamanique. France 3 et la production ont vu les choses en grand puisqu’une vidéo-buzz d’un vrai-faux journal télévisé de France 3 Sud a fait son apparition sur la toile, tout comme les blogs du Commandant Deslambres, le flic chargé de l’enquête et celui d’Estelle Sormand, la victime. Le premier épisode du show, sera aussi mis en ligne gratuitement sur France3.fr, quelques jours avant la diffusion hertzienne ! Ces extras, souvent utilisés aux USA pour accompagner les nouvelles séries, donnent le ton. Disparitions s’annonce moderne et rythmé, bien loin des aventures de l’inspecteur Barnaby. Lire la suite…

En attendant, la BD réunit les ingrédients incontournables du feuilleton, soit un passé sulfureux pour les personnages principaux : un prof soupçonné, un flic rancunier et une ancienne élève devenue handicapée il y a une quinzaine d’années, suite à  des expériences paranormales avec les personnages sus-cités. Autant dire qu’il y a de l’électricité dans l’air. Très bien mis en scène, le premier tome vendu 9,40 euros aux éditions Glénat se lit comme on regarde un feuilleton – ce qui tombe plutôt bien. Juste dommage que Pierre Wachs livre des planches impeccables, où Béatrice et Danièle de l’émission C’est du propre semblent s’être surpassées à  chaque case. Pour preuve, les rues de Toulouse n’auront jamais été aussi clean que dans cette BD.


Disparitions T1 é Glénat, Mazeau, Wachs.

Photo é Charlotte Schousboe/France 3.