Cul, bite, gode, chatte, rien de mieux pour que Google aiguille vers nous tout un tas de coquins en mal de sensations. Après avoir hésité à publier les Filles Perdues d’Alan Moore, qui propose des scènes de cul politiquement incorrectes avec de l’inceste et de la pédophilie, les éditions Delcourt se lâchent complètement avec la parution en mai de Premières fois et Pommes d’amour, deux collectifs coquins aux traitements bien différents.
Agrémentés de quéquettes dures et de seins rebondis à toutes les pages, le premier titre se distingue par sa mise en images réalisée par des stars du catalogue allant de Virginie Augustin à Olivier Vatine. Les histoires, quant à elle, sont l’œuvre de Sibylline, une jeune femme en charge du secrétariat et de l’accueil des éditions au triangle rouge. De son côté, Pommes d’amour se veut moins cru avec un casting d’auteures inconnues, aux graphismes plutôt alternatifs. Recueil de 7 histoires qui se situent à 7 périodes différentes de la vie, chaque récit de Pommes d’amour est composé d’une vingtaine de planches, réalisées par une illustratrice différente. Les filles de ce collectif viennent de toute l’Europe : France, Autriche, Allemagne ou encore Espagne. Edités dans la collection Mirages, ces deux livres coutent respectivement 15 et 17,50 €.
Quant aux jeunes lecteurs qui risquent de se taper la honte devant un libraire qui suivra à la lettre l’interdiction de vente aux mineurs de Premières fois, une solution de secours subsiste avec les 7 Guerrières de Manapul et Le Galli, l’album s’ouvrant sur une sympathique scène de touche pipi. Du cul pour toute la famille en somme.