Avec près de 300 pièces mises en place, l’exposition consacrée aux présidents Dupuy & Berberian avait pourtant un goût d’inachevé. Parce que la scénographie était trop timide, bien loin des ambiances superbes proposées dans l’expo Muà±oz l’an passé, parce que le fond sonore se limitait à des bruits mécaniques bizarres venus d’une installation qui l’était autant et surtout parce que les travaux n’étaient pas datés, laissant le visiteur dans un flou temporel total. À cela s’ajoute les nombreuses bouteilles et étiquettes de vins qui nous projetaient presque dans une pub géante pour Nicolas.
En marge, une petite pièce consacrée à la maison close de Ruppert & Mulot nous a également laissés perplexes. La pièce très sympa dissimulait quelques ouvertures pour apercevoir des dessins microscopiques de l’exposition polémique – l’association Artémisia s’en est ému plusieurs fois – sans rien de neuf par rapport au web. Peu d’intérêt donc, quand on constate que l’essentiel de la maison close se passe de loin sur une page web spécialement montée pour l’occasion… Heureusement que l’expo Winshluss était là pour nous consoler !