Gabriel Delmas tacle auteurs, éditeurs et journalistes

Il ne mâche pas ses mots, l’auteur du Psychopompe et de Grangousiers ! Dans une longue note publiée jeudi 13 décembre sur son blog, Gabriel Delmas s’insurge contre le microcosme BD, prédisant son crash, lorsque les lecteurs se rendront compte d’être l’objet « [d’]un gigantesque dîner de cons ».

Si les éditeurs indépendants qui n’ont pas disparu sont devenus à  ses yeux « d’incroyables ringards acariâtres », Gabriel Delmas pointe du doigt les « mauvais journalistes […] lâches et peureux », ceux qui tiennent le système et « flattent ceux qu’il faut flatter » par « volonté d’être connu plutôt que de faire connaître ».

Certains auteurs BD ne sont pas en reste, en particulier ceux de la nouvelle vague « dont les livres sont des plaquettes publicitaires faciles à  lire, mais vides de contenu, vides de dessins et vides de sens » et qui, dans une note spécialement dédiée sont « juste des petits bourgeois proprets bien gras du cul sur lequel ils restent assis de longues heures pour tartiner de sentiments puérils […] des planches mal foutues. […] Mis en rang, ils ressemblent aux bons moines des publicités pour le fromage, avec une petite odeur de puceau indécrottable en plus ».

Si l’auteur dénonce « l’esprit postpunk embourgeoisé […] qui consiste à  se foutre de la gueule des lecteurs, avec […] un beau sourire de gros connard », il espère que la « pitoyable supercherie publicitaire » finira par être découverte tout en craignant « le cas d’être face à  des débiles profonds qui continuent de trouver ça génial ». Un discours franc et loin d’être consensuel en tout cas.


Ci-dessus quelques albums de Gabriel Delmas.

  1. je trouve l’analyse de gabriel delmas tres … éclairante et éclairée
    et à  voir ses dessins on ne peux mettre en doute l’intelligence de son regard à  moins d’etre ou aveugle ou jaloux ou de mauvaise foi, à  moins d’etre faux
    personnellement je trouve ni plus ni moins criminel de donner de la merde à  manger aux yeux des gens
    je ne connais pas grand chose du monde clos de la bd
    je termine mom premier livre,c’est quatre ans de ma vie et tout ce que j’ai au ventre
    et je crois toujours naive et sincère que la beauté peut sauver le monde
    parce que la beauté est de tous les sens le plus humain qui soit
    vita.

  2. ah bah voilà ! ce qu’il dit à  present dans son blog me rassure! voilà  une vraie critique du systeme. là  j’en suis aux memes remarques que lui sur le marché et les editeurs.

  3. je ne sais meme pas si tu tentes d’etre drole ou si t’es juste con. un, il ne prend pas de riques t’en fais pas. le type bosse et bossera encore longtemps avec les maisons avec lequelles il travaille et qui comme par hasard ne sont pas dans sa liste. et deux pour ce qui est de s’en prendre aux editeurs si tu etais auteur ou au moins que tu te serais froté comme moi à  quelques maisons pour leur proposer ton taf tu te rendrais compte de l’absurdité de son propos. le probleme n’est pas dans les auteurs comme il le dit mais peut etre plus dans le fait que pour beaucoup la bd est une sorte de cdd un peu moins bien payé qu’au mac do. et là  il y a des vrais questions à  se poser. les graphic novels sont payés en avance trois cacahouetes, certains petits editeurs donnent 500 euros pour un 48 pages noir et blanc carabas paye 500 euros un carré tout en couleur qui fait 24 pages. en vrai quelqu’un qui commence aujourd’hui doit avoir un taf à  coté ou vendre ses organes. à  coté de ça les tafs qui payent bien c’est les camera café les informatitiens et toute la merdouille des super marchés.
    alors franchement dire que des auteurs pensent comme si ou comme ça pour moi c’est comme parler de sarko à  disney alors qu’il y a tant à  dire sur les raisons qui poussent les gens à  dormir dans des tentes sur les bords de seine.
    la bd je crois s’apprente à  vivre de facheux momnents et ce genre de reflexions d’un tel auteur me herissent le poil. l’année derniere deja on disait qu’il y avait trop de livres de sortit là  il y en a beaucoup beaucoup plus. et les grand perdants ce ne seront pas les editeurs mais les premiers à  morfler ce seront bien les auteurs qu’ils disent des conneries ou non.

  4. Je pense qu’il prend des risques. Prends en autant !
    C’est toujours plus facile de critiquer un pauvre auteur comme Delmas que de s’en prendre aux éditeurs.
    Rigolo, va !

  5. hehe ni l’un ni l’autre, juste que ce genre de polemique à  deux balles qui parlent d’un loup qui prendrait les gens pour des cons ne fait que tacher un milieu où ceux que je connais je pense que pas mal d’autres aussi y mettent tout leur coeur. et les formules stupides comme les profs ou les rugbymen tout le monde sait que ça va marcher et pourtant il n’y a qu’un poignée de cretin pour le faire. les autres pensant apporter mieux au lecteurs. pensant les faire rever d’une mamiere moins vulgaire. en meme temps pour un rugbyman combien d’album moins facile d’acces vont etre financé? je pense qu’il y a des soucis dans ce media mais pas ce genre de conneries que nous sert un auteur qui je crois à  une vision plus fine de la situation actuelle à  nous faire partager.

  6. publiait! et j’aimerais que ça ne s ereproduise plus…
    sinon pour delmas c’est sur qu’un ou deux noms ça ne ferait pas de mal. mais alors son propos ce justifierait il? je ne crois pas. en lisant il m’est venu un nom celui de sfar. mais alors je troue que ce qui est dit dans le texte est juste faux… donc c’est peut etre un ou des autres mais vu qu’il ne precise pas sont resonement en fait ne sert à  rien… dommage

  7. Delmas ou la révolte en pantoufles : c’est facile de rester sur le mode incantatoire. Si Delmas avait un peu de courage, au lieu de rester prudemment dans l’attaque générale, il donnerait des noms. Mais non, rien, c’est plus facile de rester douilletement dans le vague que de citer un seul nom qui pourrait le brouiller avec quelqu’un du fameux microcosme. Des révoltes dans le vide, tout le monde peut en faire… Et l’intervenant précédent : le plus cocasse étant qu’il publie chez carabas.

  8. ça balance rien du tout ouais! ça fait juste le malin en disant que les autres sont des cons et en sous entendant que lui et ses semblables non.
    ahh j’ai l’impression de revenir à  mes quinzes ans quand, trainnant dans le milieu hip hop j’entendais à  tout bout de chanmps « lui c’est un faux nous on est des vrais! »
    aujourd’hui commençant à  baigner dans ce microcosme puant semble-t-il je peux le dire haut et fort qu’il y a un reel soucis de ne pas faire de la merde chez tous les auteurs que je rencontre! et le seul point rouge dans la bd que jusqu’ici j’ai pu observé est justement la maison d’edition carabas où justement monsieur delmas publie…

  9. Et le pire c’est qu’il a raison !

    Non, le pire c’est que j’ai mis beaucoup trop de temps à  faire le même constat que lui.

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