Hero Initiative aide les auteurs de comics précaires

On le sait, les auteurs de comics ont une situation professionnelle précaire (à  moins de s’appeler Stan Lee), surtout quand ils ne se font plus tout jeunes. C’est pourquoi plusieurs responsables éditoriaux et artistes ont décidé de lancer Hero Initiative, une organisation caritative basée sur le don et la vente d’objets rares – tels que des comics en éditions limitées –, qui a pour but de venir en aide à  des auteurs ayant travaillé au moins 10 ans dans le métier et qui seraient dans le besoin.

Dans leur vidéo de présentation, trouvée via BoDoi.info, on apprend ainsi que Gene Colan, dessinateur fabuleux ayant travaillé sur Daredevil et Batman – méritant sans doute pas moins qu’un grand prix d’Angoulême (et de préférence vite, parce qu’il a quand même 82 ans et dessine toujours – avec un seul oeil valide ) –, est redevable envers l’association qui l’aide à  payer son loyer et ses frais médicaux. À quand la même chose pour les auteurs européens qui ne s’appellent pas Van Hamme ?

  1. ça je ne le sais que trop mais quand je vois un MEC DE LA STATURE de GENE COLAN
    qui est responsable de mes premiers délires de gosses sur DAREDEVIL, qui sombre sans que cela en touche une… cela ne fout les boules.

    GENE COLAN est du niveau d’un ALEX TOTH, un mec qu’on va découvrir dans 10 ans quand il sera mort.

    ici comme ailleurs quand tu fais de la bd, ou justement si tu es fais pas,
    il te reste que d’aller faire la pute dans la pub…

  2. Euh oui, les défauts ne sont pas qu’américains hein. J’ai pas souvenir qu’en Europe, le statut d’auteur soit beaucoup plus développé, voire défini que là -bas, hein. Des gens dans le cas de Gene Colan, on risque d’en voir passer un paquet, sorti des grands connus.

  3. parce que chez nous ça arrive pas ?
    pas besoin de regarder dans le futur pour ça, prenez juste le dictionnaire de la bd, prenez une page au hasard, vous tomberez forcément sur un auteur qui est tombé dans l’oubli.
    C’est toujours rassurant de regarder chez les autres comment ça foire, mais en même temps chez nous c’est très difficile d’en parler sans que la foudre ne tombe.
    Quand on pense que le marché de la bd, si fructueux, ne tient que sur un peu plus d’un millier d’auteurs tous les ans ( voir le rapport annuel bien froid qu’on nous ressort à  chaque fois). le jour où ils arriveront à  trouver un terrain d’entente commun, les choses commenceront surement à  changer dans le milieu éditorial

  4. là  on voit la face caché du système à  l’américaine.
    des gars qui sont des légendes comme GENE COLAN ou des jeunes qui ont des problèmes de santé graves. il n’existe rien pour eux.
    ça c’est ce qui nous pend au nez si on fait pas gaffe…

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