Jeudi blanc : une édition incertaine

Note : Nous postons cette news sous les fenêtres de l’Hôtel de ville. Le portail a été fermé, ce qui ne nous permet plus de capter la connexion depuis la porte de l’accès presse. En plus de se les geler méchant, nous ne pouvons pas proposer les news rédigées dans la soirée, pour le moment. A demain pour de nouvelles aventures !

Dès le début, cet Angoulême cuvée 2007 a comme un arrière-goût de 2006 : neige verglacée, froid sibérien et…absence des festivaliers.

Dépourvu d’auteurs, le centre-ville fait pâle figure, à  l’image de l’an passé, animations et bulles en moins. Quant à  Montauzier, si les auteurs sont bien présents, les visiteurs et chasseurs de dédicaces sont eux pour le moment bien discrets.

Une journée en demi-teinte où les divers acteurs du festival, peu motivés, semblent tous attendre la viabilité de cette nouvelle disposition géographique. Gros avantage pour les quelques curieux, les bulles et expositions étaient pour eux : mention spéciale pour le Kid Paddle de Midam et son exposition résolument ludique et festive.

Reportage complet dès demain matin, accompagné de clichés exclusifs, ainsi que nos photos de la mégabulle éditeur, des expositions et de tout le barnum charentais.

  1. Pour le coup, c’est nous sur place qui étions sur le point de crever de froid.
    Nan, mais sérieusement, il était pas possible de couvrir le festi via le WiFi mis en place par le festival.
    Et comme on est des sales pauvres, nous n’avions pas les moyens d’embarquer une connexion via téléphone portable.
    M’enfin pour nous rassurer, même les gens de 20minutes n’ont tenu qu’une journée sur la couverture « en direct ». Alors qu’ils sont tout de même « partenaire média officiel » du festival…

    Là  comme ça à  chaud, dans les conditions offertes par l’orga, vis-à -vis du climat et de l’interêt général de la manifestation, si la configuration ne change pas considérablement l’an prochain, pas sûr qu’on s’y pointe…

  2. ils avaient déjà  commencé à  éloigner les « indés » l’année dernière… pourquoi ? je ne sais pas trop non plus.

    Pourquoi pas au printemps ? Justement parcequ’il y a déjà  trop de festivals. Il ne serait pas possible de trouver un week-end libre. S’ils changeaient la date, ils feraient très certainement couler un plus petit festi (même si celui-ci est bien mieux qu’Angou).

    On peut aussi poser une autre question (à  laquelle je vais tenter de répondre) : pourquoi ne pas délocaliser complètement ?
    Angoulême s’est fait un nom, Angoulême à  Bordeaux, La Rochelle ou Poitiers ça n’est plus Angoulême ^^ Et ça risquerait de faire raler un bon nombre de commerçants qui ne comptent que sur le festival; le reste de l’année c’est sacrément mort comme ville.

  3. C’est bien tristounet comme bilan de fin de journée. Je ne connais pas trop l’historique, mais pourquoi le festival a t-il été « délocalisé » ? Raison financière ? manque de place ?

  4. en même temps, avec la neige, c’est jeudi, tout ça, c’est pas trop étonnant
    ça commencera sans doute sérieux aujourd’hui

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