À croire les premiers avis de la presse vidéoludique, Bioshock, le nouveau jeu des créateurs de System Shock frôle le 10/10 de moyenne et semble s’apparenter à la claque que fut le premier Half-Life. Si vous n’avez pas encore essayé la démo jouable du jeu, c’est l’occasion de se plonger dans le monde rétro-utopique de Rapture, une cité sous-marine conçue dans les années 50 pour regrouper les Hommes autour des arts, de l’industrie et de la science.
Mais comme toute vision utopique, sa mise en application se révèle catastrophique et les premières minutes de jeu, suite au crash d’un avion près du phare de Rapture, nous mènent bien loin du monde parfait annoncé. Si la cité regorge toujours de plasmides, ces produits chimiques qui développent les facultés psy du corps humain engendrant des dons de télékinésie, de foudre ou de contrôle de l’esprit parmi tant d’autres, le pays des merveilles devient rapidement glauque. Avec des cinglés masqués, des machines effrayantes ou des petites filles escortées par des colosses de métal, la ville de Rapture jongle entre ambiances oppressantes et merveilleuses, bâtie selon une architecture ambitieuse et parsemée de slogans et affiches avant-gardistes.
Attendus fin août en magasin, les développeurs savent gâter le client en diffusant gratuitement les compositions orchestrales du jeu en mp3 et en diffusant librement l’artbook au format PDF. Pour ceux qui d’entre vous s’apprêtent à jouer à Bioshock, mieux vaut ne pas y jeter un œil, la bible graphique étant par définition riche en spoilers de tout genre.