Les auteurs lancent un appel du numérique

Tandis que Dargaud, Dupuis, Le Lombard, Bamboo ou encore Casterman s’apprêtent à  lancer leur « iTunes BD » avec Izneo, le groupement des auteurs de bande dessinée du Snac (le syndic des auteurs) lance un appel du numérique pour forcer les éditeurs à  plus de transparence et à  répondre clairement aux questions de droits d’auteur, toujours dans le flou malgré le lancement de gros projets. Plus de 700 signatures ont déjà  été recueillies.

  1. Si vous me permettez, il y a une différence entre lire un livre sur son ipod et son portable, ou lire une BD de façon classique, c’est à  dire confortablement installé dans son fauteuil en cuir, ou le livre posé sur une table. A la limite, je serai partisan de la BD numérique si elle était totalement gratuite. Car il me semble que lire une BD numérique sur son portable s’apparente à  lire une BD sans la payer chez son libraire ou à  la bibliothèque ou à  la médiathèque. Si je paie, ce n’est pas pour lire un album virtuel, c’est pour posséder un objet de collection qui se lit et se relit. Je précise que je suis un jeune retraité (bientôt agé de 63 ans, et oui!!)

  2. pendant des années le monde de la BD a maté celui de la MUSIQUE et du CINÉ se faire pirater dans tous les sens en pensant qu’ils étaient à  l’abri.

    de nos jours, il est possible (et toujours illégal) de trouver presque tout ce que l’on cherche comme album sur des torrents. donc ils veulent se blinder au max et ne pas à  avoir à  faire les scans des planches pour les pirates. compréhensible.

    mais le fait de mettre notre nez dans leur marge bénéficiaire pour calculer le prix de revient effectif d’un album ON LINE… ça ils ne veulent pas.

    imaginer les éditeurs de livres papier sans images qui vont nous expliquer POURQUOI UN LIVRE DE 200 PAGES NOIR ET BLANC est vendu 23 euros
    alors que l’on sait que cela ne coute pas plus d’un EURO à  fabriquer et à  cela on rajoute 20% à  25% max de frais de fonctionnement.

    nan, ils ne veulent pas à  avoir à  faire ce qu’on dû faire les MAJORS du disque, expliquer le VRAI prix d’un CD.

  3. Le numérique c’est vraiment à  la mode ces temps-ci!! Déjà  que pour les BD les auteurs se plaignent réguliérement d’un manqeu de transparence, je pense que le numérique ne va pas aider que l’on soit syndiqué ou pas !

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