Avec le diptyque Mesrine au cinéma, le producteur Thomas Langmann a tenté un vrai pari. Une campagne promo rondement menée et la sortie de la première partie passée, le film de Jean-François Richet mettant en scène Vincent Cassel dans le rôle de l’ennemi public numéro 1 se révèle être un franc succès. Dans ses deux premières semaines d’exploitation, le long-métrage a attiré plus de 1,3 million de spectateurs.
En attendant la sortie du second volet prévu pour le 19 novembre, les éditions Casterman proposent en libraire un autre point de vue pour appréhender la vie de ce hors-la-loi passé à la postérité. Au lieu de signer une simple adaptation du film ou du livre dont il s’est inspiré, la maison d’édition de Tintin propose à Roger Knobelspiess, un codétenu de Mesrine, de narrer dans un récit de 46 pages l’évasion de son compagnon de quartier de haute sécurité de la prison de la Santé.
Habitué aux ambiances seventies avec sa série Ruden chez Carabas, Lounis Chabane s’est chargé de mettre en scène cet album pour un résultat intéressant, qui devrait connaître une suite, entre classicisme et nervosité. De quoi mieux appréhender les différentes facettes de ce personnage devenu légendaire.