La surproduction était là pour nous le rappeler, la bande dessinée est aussi un commerce (ouh le vilain mot). Et ce sont aujourd’hui des libraires qui en font les frais. À Besançon, la direction de la librairie Camponovo a décidé de se séparer de certains de ses libraires, dont un chargé du rayon BD. Et ce n’est pas la faute de la crise ! Non, ils ont eu le malheur de débrayer pour réclamer leur prime de Noël qui a failli être transformée en bons cadeaux. En langage patronal ça se traduit par « faute grave ». Une pétition est en ligne pour encourager le personnel alors que le Syndicat des auteurs BD vient d’apporter son soutien officiel.