Acclamé, récompensé, couronné du titre de meilleur comics indépendant de 2007 par le magazine Wizard, Super Spy, roman graphique américain de Matt Kindt, arrive fin août, aux éditions Futuropolis.
326 pages de BD d’espionnage alternative, se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale auprès de 6 espions différents. Mais pourquoi alternative ? Outre le format et le nombre de pages conséquent, l’auteur s’emploie à baigner chacune de ses planches dans des ambiances colorées qui changent du tout au tout en fonction des pays où se situe l’action. En plus de ce parti-pris chromatique, l’auteur a découpé son histoire en une quarantaine de chapitres, numérotés dans le désordre comme des dossiers secrets. Super Spy peut ainsi se lire dans l’ordre de publication des chapitres, mais aussi en suivant leur ordre chronologique ou n’importe comment, histoire de se la jouer transgressif jusqu’au bout.
Sur le papier c’est alléchant, niveau carton ça devrait ressembler au Lucille de Debeurme, en un poil plus petit et pour 24 € (contre une douzaine d’euros en VO, avec l’euro fort). Un bien joli destin pour une bande dessinée parue l’été dernier aux USA et publiée initialement sur le site Internet de l’auteur. On s’étonne presque que Trondheim ne lui ait pas mis le grappin dessus en premier.
Superspy é Top Shelf – Matt Kindt. En médaillon, la couverture exclusive à la France, pour les éditions Futuropolis.