T for TROUBADOUR III – Les BLACKS dans le COMICS, part UNO

Les ricains ont toujours eu une vision monochromatique des BLACKS. 
Ils les ont vus en Blanc & Noir, de l’esclavage jusqu’aux SEVENTIES, après ils n’ont distingué que le VERT de leurs dollars. Proposant alors aux millions de BLACKS des produits culturels susceptibles de leur convenir, assez souvent produits par des blancs, mais avec un vrai souci d’intégration et de profit. Eh bien oui, il y a 59 ans aux STATES, c’était l’apartheid. Si t’es BLACK, t’es au fond du bus, tu baisses la tête dans la rue, et tu pisses là  où c’est sale et où il n’y a pas de lavabo. Alors, imaginez-les dans les publications pour la jeunesse…

Il n’est pas question de parler ici de racisme ou xénophobie, mais juste du décalage culturel et des clichés qui furent longtemps collés aux BLACKS avant qu’ils puissent FAIRE ENFIN partie du casting. Il est impossible de juger les clichés d’une époque lointaine à  travers ceux d’une autre plus proche, surtout si celle-ci est antérieure au nazisme et ses atrocités. En 1936, aux USA, il était courant de se voir accuser d’antinazisme primaire. Pas trop après 1945, bizarrement, comme le prouve la disparition des prénoms finissant en DOLPH… seuls les DOLPHINS et DOLPH LUNDGREN sont passés au travers.

De nos jours, dans le COMICS, il n’est pas rare de voir des personnages blancs célèbres être remplacés (ou repensés) par des persos noirs. GREEN LANTERN par exemple ou NICK FURY plus récemment.

Mais avant cela, l’un des premiers BLACK à  apparaître dans un comics comme personnage récurrent et mémorable, fut LOTHAR. Censé être un roi africain, on voit bien que c’est le valet de MANDRAKE et un peu aussi son garde du corps. Avant cela, on avait de petits sauvages aux grands yeux écarquillés incapables de la moindre élocution, rebondissant partout et se battant tout le temps avec des animaux.
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En Belgique, Hergé est revenu (bien plus tard…) sur cette époque et a dit :
 « Pour le Congo tout comme pour Tintin au pays des Soviets, il se fait que j’étais nourri des préjugés du milieu dans lequel je vivais… C’était en 1930. Je ne connaissais de ce pays que ce que les gens en racontaient à  l’époque : « Les nègres sont de grands enfants, heureusement que nous sommes là  ! », etc. Et je les ai dessinés, ces Africains, d’après ces critères-là , dans le pur esprit paternaliste qui était celui de l’époque en Belgique. (*) »

La BD a été publiée en feuilleton entre 1930 et 1931, pourtant la version de TINTIN au CONGO que nous connaissons a été entièrement redessinée (et passée de 105 pages à  62) et a été mise en couleur en 1946. 
Et pourtant, les animaux y causent toujours mieux le Belge que les autochtones.

Pendant ce temps, à  Philadelphie, en juin 1947, était publié le premier (et unique) numéro de All-Negro Comics Inc. le premier COMICS entièrement édité, écrit et dessiné par des Blacks. Un second COMICS avait été produit, mais EVANS vit tous les acteurs de la chaîne de l’édition refuser d’imprimer, distribuer et vendre son COMICS. Les autres éditeurs s’emparèrent du public « NEGRO » et créèrent pour eux une ligne de produits bien particulière. Orrin C. EVANS quitta l’édition, pour revenir à  la presse quotidienne où il devint une inspiration pour tous. À sa mort, une bourse d’études portait son nom et il ne devait plus y avoir de place sur ses murs pour un prix supplémentaire… Après cette unique expérience et à  part quelques histoires ANTI-RASCISTES publiées par EC COMICS et écrites par HARVEY KURTZMAN, le BLACK resta un second rôle assez longtemps. Ils étaient sauvés par des rois blancs dans la jungle. Ils étaient absents des rues et des histoires romantiques et ne dépassaient que rarement l’âge de l’adolescence.

“ Tous les éditeurs refusèrent le premier comics réalisé par des Blacks

À l’époque plusieurs comics visant spécialement un public Black furent édités, ils avaient essentiellement une valeur éducative comme «  Little Willie » (p’tite quéquette)  qui instruisait sur le délicat sujet des maladies vénériennes des Afro-Américains. Un peu de détente fut aussi proposé par Fawcett Comics avec 3 numéros de Negro Romance en 1950. Mmm… BLACK n’était pas encore BEAUTIFUL à  l’époque.

ATLAS COMICS (qui est le premier nom de MARVEL COMICS avant qu’il ne change de nom et ainsi puisse fêter leurs 70 ans cette année) avait produit Jungle Tales en 1954, Waku, Prince of the Bantu a eu sa propre série. C’était un chef Africain, le tout était encore bourré de clichés, mais on avançait lentement… jusqu’à  un matin de décembre.
Le 1er décembre 1955, à  Montgomery (Alabama), ROSA PARKS refusa de céder sa place à  un passager blanc dans un bus. Après 381 jours d’une grève organisée par un jeune pasteur MARTIN LUTHER KING jusqu’au 13 novembre 1956, la Cour suprême déclara anticonstitutionnelles les lois ségrégationnistes.

Dans les années soixante, deux boxeurs noirs (JACKIE ROBINSON et JOE LOUIS) connurent la gloire et le succès, et le COMICS ne tarda pas à  sauter  sur l’occasion de créer la polémique. Décembre 1961, dans les pages Our Army at War #113 chez DC COMICS, Jackie Johnson apparut. Il fut longtemps considéré comme le premier BLACK dans la COMICS à  ne souffrir d’aucun stéréotype généralement collé à  ses frères de papier. MARVEL qui ne chômait pas créa Gabriel Jones dans le célèbre Sgt Fury and His Howling Commandos. Oui, le NICK FURY du SHIELD qui renaîtra dans une version ULTIMATE (par MARK MILLAR) sous les traits d’un des BLACKS les plus cool de tous les temps. SAMUEL JACKSON qui est capable de buter des serpents dans l’avion en récitant la bible (EZEKIEL 25:17) et en jouant du BLUES, un sabre laser à  la main.

En 1965, DELL COMICS a introduit (le temps d’un unique numéro) LOBO, le premier homme BLACK à  avoir son nom dans le titre du premier coup sans passer par une autre série avant. Et il était armé, le gars et tirait sur tous les méchants!!! Tirage du comics 200 000 exemplaires. Vente estimée 12 000. Ouh là  là  , c’est comme vendre des Mc BACON à  BAGDAD, c’était pas encore le bon moment.
Toujours en 1965, Morrie Turner (un pote à  Orrin C. Evans) qui fut le premier cartoonist BLACK à  avoir un strip récurrent dans un journal. Il créa « Wee Pals », une série qui faisait la part belle aux différences ethniques.

“ Black Panther a plusieurs fois collé une branlée aux 4 Fantastiques ou Captain America

Puis en 1966,  Bobby Seale et Huey P. Newton deviennent les membres fondateurs du mouvement révolutionnaire Black Panther Party (à  l’origine le  « Black Panther Party for Self-Defense »). La même année où STAN LEE et JACK KIRBY vont se lâcher comme bêtes dans les pages des FANTASTIC FOUR #52 et vont créer The BLACK PANTHER. 
T’CHALLA est le roi du WAKANDA, pays fictif d’Afrique centrale souverain et riche qui ne fut jamais conquis. Le pays a gardé ses traditions séculaires mélangées à  la plus grande modernité, un peu comme le JAPON, la BOMBE ATOMIQUE sur la gueule en moins…
 Il a l’un des costumes les plus sobres (tout noir, éviter de rendre la justice en violet et en jaune, c’est la classe) et a plusieurs fois collé une branlée aux 4 FANTASTIQUES et à  CAPTAIN AMERICA. JACK KIRBY aura un grand plaisir à  jouer plusieurs fois avec son personnage.

Toujours par STAN LEE, on peut noter JOE « ROBBIE » ROBERTSON (dans Amazing Spider-Man #52 in 1967) qui devint l’âme du DAILY BUGLE, le journal de J. JONAH JAMESON, le mec qui pense que crier fort et avoir la même moustache que CHARLOT dans LE DICTATEUR, c’est bien. ROBBIE est l’un des rares exemples de mec normal, ne souffrant d’aucun cliché (roi africain, taulard, voleur…) circulant sur les BLACKS à  l’époque. Il symbolise la justesse et l’honnêteté. Ce que devrait être tous les journalistes… c’est beau les COMICS quand même…

Et bien que le FAUCON soit apparu avant BLACK PANTHER, dans les pages de CAPTAIN AMERICA, il fut toujours considéré comme un SIDEKICK ou une demoiselle en détresse. Donc une présentation assez peu glorieuse pour un peuple à  la recherche de reconnaissance.
 BLACK PANTHER fut et est encore très populaire. Il est actuellement scénarisé par Reginald Hudlin, un réalisateur, scénariste et producteur black. HUDLIN a d’ailleurs joué les entremetteuses pour T’CHALLA en le mariant à  STORM, la belle mutante égyptienne aux cheveux blancs des X-MEN (qui ressemble à  HALLE BERRY), la classe.
 HUDLIN qui connaît bien ses classiques et qui est un peu joueur a d’ailleurs collé dans une aventure de BLACK PANTHER (de 2006 intitulé « BAD MUTHA ») tous les majeurs persos BLACKS de chez MARVEL. Le FAUCON se met encore minable devant tout le monde, mais LUKE CAGE et BLADE, se la donnent à  fond, à  casser du cul de petits blancs vampires racistes dans les ruines de la NOUVELLE-ORLÉANS après le passage de KATRINA.

“ Des Blacks surpuissants couchaient avec Pam Grier quand elle avait encore 20 ans

LUKE CAGE adopta le doux et modeste nom de POWER MAN en 1972, est l’un des plus cool personnages BLACK des seventies, sinon le plus cool. C’est une réponse directe à  la vague de films BLAXPOTATION (où des réals et scénaristes blancs faisaient des films où des BLACKS surpuissants flinguaient tous ce qui bouge et couchaient avec PAM GRIER, quand elle avait 20 ans, après on se demande pourquoi on se souviens encore de ces films…)
LUKE CAGE est un taulard injustement condamné . Il a eu  la malchance d’avoir la même gonzesse que le caïd du coin. Le caïd était un peu trop jaloux et LUKE CAGE s’est retrouvé avec 2 kilos de pure blanche sous le lit. On fait sur lui des tests médicaux limite pas légaux, le méchant garde de service fout la merde dans l’installation et plus vite qu’il ne faut pour lire ka-BOOM, LUKE CAGE traverse les murs et les gardiens racistes comme du beurre. Il va mettre sa force au service de la communauté avec son pote IRON FIST (la réponse aux films de BRUCE LEE et la série KUNG-FU) et ils seront tous les deux, les HÉROS À LOUER qui je crois est le meilleur titre de comics que je n’ai jamais vu de ma vie.

“ C’est pas comme si les Wachowski n’avaient jamais rien pompé de leur vie

LUKE CAGE n’a jamais été trop gâté par ses histoires, il a fallu attendre CAGE (2001), et BRIAN AZZARELLO (100 BULLETS) et RICHARD CORBEN pour avoir enfin un truc lisible avec lui. Et ce truc est lisible, je vous jure et il existe même en français.
BLADE créé par MARV WOLFMAN et GENE COLAN  en 1973 dans les pages de Tomb of Dracula est un DAYWALKER, un diurnambule (un mec qui marche le jour, je sais pour vous c’est keud, mais pour les vampires, c’est trop de la balle). BLADE les chasse avec sa longue lame droite, d’où le nom. WESLEY SNIPES fera 3 films avec lui (faute de pouvoir produire BLACK PANTHER) et on remarquera bien que le premier film de 1998, est la matrice de MATRIX (1999). Long manteaux en cuir noirs, karaté, saut dans le vide et il y a même un BULLET TIME. Et c’est pas comme si les WACH BROS n’avaient JAMAIS rien pompé de leur vie, hein…
Une bonne partie des « schwartz ubermensch » des SEVENTIES sont tous de retour actuellement et les meilleurs scénaristes et artistes de la nouvelle génération de COMICS, font mumuse avec, comme vous faîtes ici avec SPIROU.
Alors quid des BLACKS créés ces dernières années ? Et si vous ne vous posez pas la question, vous devriez, car je vais y répondre… la semaine prochaine.

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T for TROUBADOUR commence là  où WART s’arrête… par un T.
é ze TROUBADOUR et copyright respectif aux propriétaires…
La semaine prochaine « Les BLACKS dans le COMICS » part TWO

  1. “nègre, nègre, nègre ! je dirais ce mot jusqu’à  ce que cette petite fille arrête de pleurer en l’entendant

    >WANDRILLE, merci …

    de ROUVRIR le débat commencé avec APPOLLO
    qui me disait qu’il ne faisait pas des histoires avec des BLACKS mais avec des noirs (antille, guadeloupe, cap vert etc…).
    je suis tout à  fait conscient que le terme BLACK a été réapproprié par les NOIRS AFRO-AMÉRICAINS des années ’70.

    et je compte sur l’affect que ce mot contient pour véhiculer une réflexion.

    et j’ai utilisé ce terme en connaissance de cause.

    premièrement en me présentant comme un BLACK PANTHER EN COLàˆRE.
    deuxièmement, en utilisant ce terme précis jusqu’à  ce qu’il crée un débat ou discussion sur le problème d’utiliser le mot NOIR en France dans la BD.

    je ne fais rien par hasard et si mes tribunes ne semblent pas avoir une suite logique (et pourtant elles en ont), les termes qui s’y trouvent (même mal orthographiés) ont un vrai sens.

    je ne peux être plus ravi par la présence sur un site de BD (aussi cool soit-il) de références littéraires comme celles que tu as proposé.

    c’est aussi pour cela que je fais le malin pour sortir la discussion de temps en temps de la couleur du costume de SPIROU.
    ce dont je me contrefous, et je comprends que certains ne veulent pas lire mes conneries là  avant ils étaient tranquilles.

    je tente de cerner les différents clichés qui vivent cachés (ou pas ) au sein de nos pages de BD préférées.
    certains sont drôles (les rouquins ou les lesbiennes) d’autres ne font moins rire mais je peux essayer de comprendre pourquoi les choses sont comme cela. et depuis quand. et pour aller où…

    la BD a un rythme particulier, et son origine est caractéristique du chemin à  parcourir pour que la BD puisse devenir un art sérieux.

    la BD est capable de faire vivre une histoire comme aucun autre média.
    elle n’est pas le cinéma du pauvre.

    la présence des NOIRS ( et de facto, la vision qu’en ont les auteurs de BD et de COMICS) est très différentes. un petit coup de loupe là  dessus,
    me paraissait un bonne entrée en matière pour la suite.

    je regarde des films, des séries. je lis des romans ou des essais.
    j’écoute de la musique et je vois des artistes qui traitent quand c’est le moment, de sujets de société sérieux, parfois dérangeant.
    ils parlent de gens que je n’ai jamais ( ou presque jamais vu en BD)

    par exemple, même JEAN-JACQUES GOLDMAN est capable d’écrire une chanson sur UNE FEMME CÉLIBATAIRE QUI DÉCIDE D’AVOIR UN ENFANT TOUTE SEULE.

    même un film ricain blockbuster à  la con, est capable d’avoir un rôle de femme qui élève seule son enfant.

    mais la BD royaume de la fiction , finalement met en scène très peu de gens crédibles.

    je suis très curieux de voir dont proviennent ces clichés qui peuplent le monde de la BD.

    et il faut bien commencer quelque part.

    ton COM, n’est pas du tout sans intérêt.
    et tu le sais. ;D

    être un brin militant, n’a jamais été à  mes yeux un tare.
    bien au contraire…
    sauf si on devient un croisé. et que l’o, fait bénir son épée par la pape…

  2. Moi j’ai une question-réaction.

    Je suis un peu relou là  dessus, mais je dois avouer que je trouve toujours dommage d’utiliser le mot BLACK à  répétition, comme une revendication. Je peux comprendre le désir de reconnaissance et de lutte contre les apriori, mais, à  mon avis, il ne doit pas se faire sous une bannière unique et dans un ghetto, mais commencer par la reprise en main de tout le vocabulaire, et non pas se cantonner à  certains termes choisis et approprié (j’ai peur de ne pas me faire comprendre, mais qu’importe, je vais continuer et préciser ma pensée).

    On a souvent l’impression que le mot black vient en permanence pour éviter le mot « noir », comme si ce dernier serait connoté, alors que le premier non.

    A mon avis, c’est une vision erronée : le côté connoté ne se retrouve que dans l’intention qu’on y met. Qu’est ce que le mot black sinon noir en anglais. Alors quoi le mot noir est un terme de raciste petit blanc et les personnes de couleurs doivent le bannir de leur vocabulaire et se cantonner à  cet anglicisme mode sous prétexte que les noirs de Harlem ont reconquis ce mot ?

    A mon avis, la reconquête du vocabulaire doit se faire chez nous aussi, et l’utilisation du mot black à  la place de noir n’est pas un signe de militantisme, mais un signe de timidité.

    Tout comme les noirs américains des ghettos ont repris le mot nigger et l’on décontextualisé. ça oui, c’est militant, c’est fort.

    En France, on refuse toujours d’employer le mot « nègre », qui est un très beau mot, qui signifie bien « noir » ou « black », parce que « c’est raciste ».

    Non.

    ça fait le jeu des racistes de ne pas employer ce mot, voilà . Je ne saurais pas l’expliquer aussi bien que ne l’a déjà  fait Romain Gary dans « l’affaire homme », mais modifier son comportement en fonction de l’interprétation que pourrait en faire des personnes racistes, c’est faire le jeu du racisme.

    Depuis il y a eu Aimé Césaire et la négritude, mais c’est comme si, parce que c’est de la culture pointue, ça ne vaudrait pas. Mais non les gars, la culture populaire, elle se fait au jour le jour, elle se fait dans les livres et dans les forums de bd.

    Et à  mon avis, c’est pas en se cantonnant dans un vocabulaire de combat déjà  gagné qu’on fera changer les choses.

    Je ne sais plus qui disait (en anglais dans le texte) « nègre, nègre, nègre ! je dirais ce mot jusqu’à  ce que cette petite fille arrête de pleurer en l’entendant »

    Bref, voilà  c’était mon commentaire un peu sans intérêt… un peu militant aussi… Pour apporter un truc à  l’article sur bande dessinée et négritude (hin ^^) je voudrais signaler l’un des rares blogs qui ne soit pas le fait d’un petit cul blanc, celui de madd. Très bien dessiné (et sans fautes d’orthographe ^^hu hu hu)

    http://www.madd.fr/

    En dehors de cette remarque de fond, très bon article, troubadour.

  3. c’est pour cela que j’ai toujours une chemise propre dans le coffre… au cas où je roulerai sur un CROCO avec ma cadillac dans HARLEM… et que j’aurai une petite faim…

    CUBIK> BLACK PANTHER maintenant, c’est une gonzesse.
    et j’insulte pas le ROI DU WAKANDA, mais son costume moulant a l’air d’avoir des formes généreuses à  des endroits où T’CHALLA avec des muscles avant… donc si j’ai toujours 10/10 aux yeux, c’est une GONZESSE.

  4. CUBIK> à  ton avis pourquoi, j’ouvre la discute… pour que vous me parliez du SPIRIT (et celui de WILL ESINER ou de DARWYN COOKE, pas de gourance hein)

    dîtes-moi comment vous voyez le « copain-taxi du SPIRIT », je veux savoir…

    oui, BLACK PANTHER était juste « TROP GROOVY » à  l’époque, maintenant que HUDLIN a chopé le scénar, c’est une vision beaucoup plus moderne qui est proposée.

    BLACK PANTHER va faire l’objet d’un film d’ANIMATION very soon avec comme base la première histoire de HUDLIN dessinée par JOHN ROMITA JR, la grande classe.

    DEGLINGO a raison, plus on se marre ici et plus je ferais le show.
    je ne donnerai pas de news (à  part un ou deux trucs COMICS) mais rien de sérieux de la discute de BAR. je suis une petite respiration OLD SCHOOL dans un monde où les autoroutes de l’info flashent les excès de vitesse.

    GUIGUI> sympa, tes dessins en effet 😉
    mais tu n’as pas été dans les mêmes écoles que moi, genre « CLASS 1984 ».
    j’ai choisi le Dessin pour toujours avoir un truc pointu à  la main.
    c’était ça ou Cuisine… et je cuisine le CROCO aussi bien que OSS 117.

  5. c’est vrai que black panther a une super classe, surtout ces dernieres années, parce que bon, faut bien reconnaitre qu’a ses debuts, meme s’il est roi, tout ca, ca reste le gentil noir qui se bat a mains nues sans gadget ni pouvoir ou presque
    on sent bien qu’il etait là  pour remplir un quota, il est à  peine mieux que le faucon
    Mais là , ces dernières années, avec le côté politique, les decisions digne d’un batman pour assumer la securite de son pays avant tout, la domination incontestable des ressources et de la technologie de son pays, c’est vraiment très chouette

    sinon, je suis etonne que tu n’aies pas parlé du spirit
    ok, ebony white est un bon stereotype à  la base, mais à  partir de là , Eisner a réussi à  le rendre plus crédible que le « chauffeur noir de service »
    il est malin, il sauve parfois le héros, c’est pas lothar le zombie, quoi

  6. Alors voilà , faut que le Pacific Princess soit en révision et que je sois parti acheter un bon stock de menthe fraiche pour les mojitos pour que ça ronchonne ^^

    Troubadour, c’est un peu comme l’habitué du bar qui vient rendre un coup de main derrière en période estivale… Le temps est caliente, les consommations explosent donc et il faut suivre la cadence ^^

    L’idée est surtout de proposer une tribune, d’où une longueur de texte différente, des majuscules en pagaille etc… C’est l’heure de l’Open Bar de Trouba en somme ^^ Il ne faut pas le prendre comme un article et la discussion dans les commentaires est fortement recommandé… Parait même qu’il y a des tournées gratuites de prévues si on atteint certains chiffres… Saperlipopette, du coup, je ne suis même pas sur d’avoir pris assez de menthe fraiche…

  7. Le choix entre l’orthographe et le dessin?
    Mais fallait faire comme moi, tu prenais les deux 🙂
    C’était pas insurmontable, je t’assure.

  8. nouvelle règle sur T for TROUBADOUR,
    je ne répondrais dorénavant qu’aux commentaires qui ont un rapport direct avec la discussion proposée dans la tribune au dessus.
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    mais comme je suis chez MOI et que cela semble bien gratter KLAD,
    je vais le soulager un peu. mais juste pour toi, mec.

    primo, je me fous des fautes d’orthographe.
    j’avais le choix à  l’école entre bosser l’orthographe et le DESSIN.
    et je sais dessiner maintenant. et DIEU n’a pas inventer les correcteurs pour des prunes. mais j’en ai pas un dans ma poche.
    tu dis honnêtement que tu n’es pas une brute d’orthographe toi aussi, alors comment oses-tu la ramener ici (rires). non je déconne.
    vraiment KLAD, dis-moi un truc plus constructif que ça, ou peut être te fais-je perdre ton temps.
    moi je perds pas le mien ici.

    j’accueille tout le monde ici. AVEC RESPECT.
    j’adore argumenter avec VOUS même si vous avez un avis contraire
    (surtout si vous avez un avis contraire, c’est plus marrant) 😉

    je bosse pour VOUS.
    je cherche des sujets originaux, je me documente, je dessine.
    alors les fautes d’orthographe, je m’en bats les couettes.
    tu es, j’en suis sur, plus intelligent que cela pour en rester à  un argument aussi creux que celui-là .

    tu n’aimes pas les majuscules partout dans les textes, alors là  c’est une névrose et je ne rentre pas là  dedans. je ne me suis jamais senti menacé par une MAJUSCULE. bien au contraire, elles me servent à  mettre en VALEU, les mots qui me semblent important comme du GRAS dans les bulles de BD.
    tu peux prendre çà  pour une forme stylistique (peut-être désagréable) mais qui me plait.
    là , tu as le nez sur mon front. recule de deux pas et lis le texte.
    tu as envie de commenter les « BLACKS DANS LE COMICS » ?
    par rapport à  « ceux dans la BD » ou la « surreprésentation des ROUQUINS dans la BD » ? NON. merci d’être venu.
    mais je sens que tu vas t’ennuyer ferme ici, dis donc…

    si tu n’as rien appris à  la lecture de cette trop courte tribune
    (QUI VA PASSER EN DEUX PARTIES PARCE QUE CETTE FOIS et cette fois seulement J’AI MIS LA grosse DOSE).
    le deal du début avec le DREAM TEAM DE WART, c’est un texte pas beaucoup plus long que les chroniques,
    PUIS ON DISCUTE AVEC LES CLIENTS AU BAR dans les commentaires.
    si vous ne pigez pas le concept, je ne peux rien faire.
    je ferais mumuse avec ceux qui lisent les trucs que j’écris et qui veulent participer.

    je lance un sujet et vous entrez en jeu si cela vous branche.
    pourquoi parce que QUAND j’étais comme vous un civil sans GRAVATAR dans les commentaires, je trouvais que les lecteurs de WART réagissaient BIEN et que cela serait marrant de les faire réagir sur autre chose que les NEWS.

    tu dis chercher des éléments de réponse dans ce genre, d’articles alors qu’ils ne sont fait que pour lancer des ÉLÉMENTS DE QUESTIONS.
    je n’ai pas la vantardise de croire que j’ai raison sur tout.
    j’ai un avis. vous aussi et discutons-en ensemble.

    je ne suis pas un journaliste, je pose des questions auxquelles je pense, il serait plus constructif de répondre à  plusieurs. comme cela ça à  été le cas pour la première TRIBUNE.

    et KLAD, si un jour un mec essaie de te faire croire à  un vrai travail d’investigation en 400 mots, méfies-toi…
    moi je propose une discussion. et pour lancer un discussion il en faut pas plus.

    pour commencer une discussion, il faut apporter des arguments, les exemples sont ici plus nombreux parce que je pense que vous maitrisez pas tous « L’HISTOIRE DES AFRO-AMÉRICANS DANS LE COMICS ». alors je vous file des pistes.

    moi, j’ai appris des choses en faisant les recherches.
    je pense pouvoir vous filer un ou deux éléments nouveaux…

    et le sens de cette TRIBUNE EST SIMPLE;
    se poser des questions de fond sur la BD.
    et discuter des CLICHÉS DANS LA BD.

    merci de votre écoute à  ceux qui nous rejoignent.
    et bien sur à  KLAD, qui veut que je devienne quelqu’un de MEILLEUR.
    et à  l’instar de MICKEY, l’entraineur de ROCKY, il me gueule des trucs insensés dans les oreilles.

    et pour ceux qui détestent ce que je fais ici,
    et bien le Internet, c’est grand hein… bonne chasse.

    le général DE GAULLE disait, « je vous ai compriiiiiiis. »
    et bien comme lui, je ne changerai rien.

    voici la fin des discussions OFF-TRIBUNE.
    merci de votre attention…
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  9. Oh, je ne suis pas un modèle de notre sacro saint orthographe, je n’en ai pas la prétention et je l’ai même reconnu. Moi ce que je recherche dans ce genre d’articles, c’est des vrais éléments de réponse, avec des sources, des témoignages, etc. Un vrai travail d’investigation, même si les chroniques sont beaucoup moins régulières.

  10. Je crois que tu te trompes Klad, c’est chouette les avis contraires, ça anime bien les soirées pendant la croisière. C’est comme les vannes gratuites, NEED !

    Et question informations, moi j’ai appris pas mal de trucs, pas toi?

    Si tu as aussi une grande connaissance du médium et que tu souhaites nous la faire partager, vazy, Klad, propose, on attends avec gourmandise ta prose bien orthographiée et exempte d’erreurs typographiques ! 😉

  11. Bon, je risque de passer pour un rà¢leur mais je m’y hasarde : j’ai lu l’article jusqu’au bout, mais non sans peine. Déjà , il est parsemé de fautes, non que je sois un maître Capello en puissance mais lire un texte où les pluriels font défauts et autres joyeusetés de l’orthographe et avec une syntaxe approximative, on s’interroge vraiment sur le sérieux même de l’article. Je ne remets pas en question ton travail Troubadour, je fais tout autant de faute que toi si j’écrivais un texte de cette taille, mais chez Wart, vous n’avez pas un correcteur au moins ? Car là , ça sent vraiment le texte non relu, posté comme ça, brut de pomme, histoire de meubler le site durant l’été.
    Je n’aime pas non plus les mots en majuscule de partout, c’est mon côté esthète qui prend le dessus (un coup les noms sont en majuscule, un coup ils le sont pas, un coup c’est un mot courant, un coup c’est un nom de famille).

    Maintenant, après cette simple question de forme, venons en au fond. J’avais déjà  formulé que je n’aimais pas cette rubrique et en effet, je ne m’y retrouve pas. Oui, c’est un catalogue documenté… et ?
    Est-ce un débat ? Non car sur Wart, on aime quand même bien la pensée unique et on n’aime pas trop les avis contraires (petite vanne gratuite, je le conçois mais illustrant bien mon opinion sur les échanges dans les commentaires).
    Est-ce donc un article informatif ? Non plus, il n’apporte pas vraiment de réponse. J’ai l’impression de lire un article de journal où c’est marqué : « la vitesse sur la route tue les gens car plus ils vont vite, plus les chocs sont importants. » Une banalité en bref. Le pourquoi du comment ? A croire que c’est aux lecteurs de le trouver.

  12. Oups désolé, mon doigt a fourché sur le clavier ! Juste pour dire que moi j’aime bien les grands sujets neo-trolls de Troubadour, c’est un peu notre « Oncle Paul » à  nous, mais en pas très catholique 😆 My nigga !

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