Pas plus tard que cette semaine, ce jeune butor de JK vint me proposer de venir faire pour Wart un billet d’humeur de vieux con avec toute la bonne foi, l’objectivité et la compassion dont il me sait capable. Pas que j’aie vocation à tenir tribune mais si je peux rendre service…
Voilà donc pourquoi cette semaine, je viens à vous, le cœur saignant et la larme à l’œil pour vous demander un peu de solidarité. Je sais que le mot se galvaude de plus en plus de nos jours (juste derrière « décomplexé ») mais là , il y a urgence. Presque une pandémie, même.
Il faut absolument aider ces sites agrégateurs, malheureusement de plus en plus nombreux. Mais si, vous savez, ces sites recensant in extenso ou en partie les mises à jour de blogs et autres sites, et qui touchent même au petit monde de la BD maintenant. Non content de se multiplier pour tout et n’importe quoi (à quand un agrégateur d’agrégateur ?), ils vont commencer à être à court d’excuses. Et pourtant, ils en ont éclusé de la justification.
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Parfois même avec du Code civil détourné dedans :
— Non, mais c’est pour leur faire de la pub.
— Mais ça gêne qui ?
— Ben je fais une revue de presse, j’ai le droit.
— Je prends que des extraits (même si je mets tout).
— Je retire s’il me le demande (mais je le préviens pas).
Je n’arrive pas encore à me décider sur les motivations de ce pillage. Peut-être la recherche de notoriété avec le boulot des autres, la recherche de trafic pour pouvoir frimer, voire peut-être l’espoir d’un profit pécuniaire. Bien sûr, il y a toujours moyen de faire ça correctement (et pour le coup, on peut citer le sympathique Blogs BD), mais dans l’ensemble, on remarque juste une bande de malotrus, qui peuvent pousser le vice jusqu’à devenir carrément gonflés. On en a vu réclamer de la pub aux sites qu’ils exploitent outrageusement. Les plus pervers menacent même de vous sortir de leur obscur classement. Leur désespoir fait peine à voir. C’est pourquoi il est temps de leur venir en aide. Même si leur culot peut donner une idée de l’infini, on sait bien que rien n’est éternel. Même les peigne-culs ont leur limite. Et tout le monde a une excuse bidon qui ne sert plus. Alors n’hésitons plus, donnons-leur.