Depuis quelques jours, Taro Aso est sûr de devenir le premier Ministre japonais, après la démission de Yasuo Fukuda, porté à la tête du pays en 2007. Aso, créateur du Prix International du manga est aussi connu pour vouloir faire de la bande dessinée japonaise un pont entre les cultures, d’où son surnom de « ministre du manga ».
Moins rigolotes, ses idées politiques l’ancrent à la droite de la droite de son parti. Ouvertement populiste, l’homme s’illustre régulièrement par des dérapages verbaux et des scandales suite à des déclarations révisionnistes. Il prône enfin l’unité nationale par un Japon « d’une seule race et d’une seule langue », ce qui – quand même – le rend tout de suite moins sympathique.